Pastiche : Mark. Z. Damielewski - Écriture libre.
J’étais assise là, à la fenêtre, le regard perdu dans la forêt en bas de la maison de retraite, chaque mercredi elle arrivait à 11h et je passais des heures à lui raconter toutes sortes d’histoires.
Qu’il était passionné Maurice... Oh je me rappelle qu’un rien pouvait lui mettre des étoiles dans les yeux. Il avait cette habilité de toujours trouver un petit quelque chose qui allait rendre la chose plus belle, ou moins laide, moins ennuyeuse.
Que je l’aimais, nous nous étions rencontrés au club, tiens comment s’appelait se club déjà je me n’arrive jamais à me souvenir il était à côté de la charcuterie sur la place de l’église. Oh cette place aussi c’était quelque chose, je me souviens à la fin de la guerre quand nous nous étions
Ah j’en ai des souvenirs mais ils semblent tous disparaitre petit à petit, oh bien sûr je me souviens de notre vie avec Maurice et les enfants quand nous allions dans la maison de Chalindray, qu’est-ce qu’on riait, cette maison avait toujours cette particularité de nous mettre de bonne humeur. Tiens je me demande si Maurice avait récupéré sa collection, elle devait sûrement être dans les cartons de l’entrée.
Dans quelle maison se trouvaient-ils déjà... Enfin c’était
Que j’ai mal au genou,
quand je pense à cette vie que nous avons je ne peux m’empêcher de pleurer ou au moins d’avoir les yeux humides, je n’arrive pas à comprendre.
Elles coulent toutes seules le long de mes joues
Il 13h20 Maurice devrait bientôt rentrer de chez le boulanger, il faudrait pas non plus que je mange celui des chevaux, je ne comprends pas ou il peut être.
Je me demande ce qu’elle veut, je ne crois pas la connaître, son visage m’est pourtant familier, elle doit être une cousine de Maurice
Je ne comprends pas
Où suis-je ? Je suis venue chez elle ?
Je me souviens pas avoir pris l’auto
Pourquoi me fixe-t-elle ?
Que me veut-elle ?
Où est Maurice ?
Maurice ne revient pas ?